La Réunion
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Le risque « séisme et mouvements de terrain »

Le risque « séisme et mouvements de terrain »

Les séismes : Pour l’essentiel, ce risque demeure faible à modéré selon les régions. On peut définir deux principales origines aux trépidations de la croûte terrestre par chez nous. La Réunion étant édifiée sur un volcan bouclier, il peut en résulter des séismes d’enfoncement  de faible intensité parfois plusieurs fois par an et principalement au niveau du massif de la Roche Ecrite. Ceux-ci sont, le plus souvent, à peine perceptibles et ne représente pas de danger notable pour les populations. De temps en temps, un séisme d’intensité modéré peut survenir et dégrader certains bâtiments mais ces occurrences sont rares.


L’autre source sismique provient de la Fournaise dont l’activité souterraine constituée d’effondrements et de déplacements de magma peut occasionner de petits tremblements de terre. Lorsqu’ils surviennent en essaim très rapprochés sur une courte période, on parle alors de crise sismique, signe avant-coureur d’une éruption à plus ou moins brève échéance. Là encore, il est rare que ces séismes soient perceptibles pour les riverains, même si un effondrement plus conséquent ou une mise en pression magmatique plus franche peuvent occasionner des séismes modérés.

Les mouvements de terrains :

Les glissements de terrains liés aux fortes précipitations : Lors de fortes pluies liées au passage d’un système dépressionnaire ou d’un violent orage, il peut arriver que les sols finissent par saturer. Dès lors, les fragilités structurelles de ceux-ci peuvent perturber sa cohésion et provoquer des glissements de matériaux parfois très importants. Le cas le plus connu est la Catastrophe de Grand Sable en 1875 , où 62 personnes périrent durant l’effondrement d’un pan du Gros Morne sur un îlet habité.  En janvier 1980, dix membres d’une même famille périrent lors de l’ensevelissement de leur maison par un de ces phénomènes. Plus récemment, un couple connut le même triste sort lors du passage de Fakir en avril 2018. Des campagnes d’analyse des sous-sols ont été menées ces dernières années pour mieux appréhender ce risque. Mais il demeure présent sur toutes les régions fortement pentues et érodées.

Les autres glissements de terrain : Parfois, les effets de la pluie peuvent être différés de plusieurs semaines voire plusieurs mois. C’est ainsi que , trois semaines après le passage particulièrement  pluvieux de la tempête tropicale Diwa, un éboulis massif fit trois victimes sur la route du littoral.  Enfin, des études géologiques ont fait jour un risque majeur , bien que très faible, d’effondrement d’un tronçon des flancs de la Fournaise qui entraînerait un tsunami majeur sur l’île. Que cela ne vous empêche pas de dormir vu la probabilité limitée de votre vivant.

Quels rôles pour Meteor OI ? Aucun à vrai dire, hormis dans le recueil de données pluviométriques pour expertiser certains glissements de terrain.

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