Le risque « feux de forêts »

La grande majorité du risque incendie concernant nos forêts se concentre sur la période sèche de l’intersaison précédant le début de la saison des pluies entre octobre et décembre. L’absence de précipitations notables couplée aux fortes chaleurs qui commencent alors transforme une partie des espaces sylvestre de notre île en combustible. Il arrive que les départs de feux soient purement naturels, mais, le plus souvent, ils sont d’origine humaine soit par négligence soit de nature criminelle. Ce fut le cas pour le grand incendie du Maïdo en octobre 2011 attribué à un pompier pyromane de sinistre mémoire. 2800 hectares brûlèrent sur près d’un mois en détruisant l’habitat naturel de plusieurs espèces endémiques. La zone impactée demeure une cicatrice disgracieuse sur notre relief. Plus récemment, un autre incendie ravagea une zone très proche en 2020 mais sur une surface plus faible. Le sinistre fragilisa cependant une partie du rempart, exposant la population en contrebas à un risque d’éboulement.

Quels rôles pour Meteor OI ? Si la météo est déterminante pour anticiper les risques de départs d’incendies et la direction que ceux-ci pourraient prendre, ce n’est pas notre domaine de compétence. Néanmoins, si des stations se trouvent à proximité, le partage de données est évidemment de rigueur.